LES TRAVAILLEURS ET TRAVAILLEUSES DE L’ÉDUCATION GAGNENT EN MOYENNE 39K $ PAR ANNÉE
51 %
occupent un autre emploi pour survivre
60 %
sont mis(e)s à pied chaque été
27 %
ont déjà coupé sur la nourriture
11 %
Baisse de salaire réelle au cours de 10 ans
91 %
éprouvent des difficultés financières
L’impact des restrictions salariales
Les travailleurs et travailleuses de l'éducation, qui sont les moins bien payé(e)s du secteur, ont subi une baisse de salaire réelle de 11 % au cours des dix dernières années en raison de la législation provinciale sur les restrictions salariales. Les positions de négociation brutales adoptées par le gouvernement ont fait en sorte que les salaires des travailleurs et travailleuses de l'éducation n'ont pas suivi l'inflation.
De nos jours, les salaires des travailleurs et travailleuses de l'éducation ne suffisent plus, à eux seuls, à faire vivre un ménage. Selon une récente enquête réalisée par le SCFP, 51,4 % des travailleurs et travailleuses de l'éducation occupent un deuxième ou un troisième emploi pour tout simplement survivre.


L'écart entre les sexes s'aggrave
Étant donné queles femmes représentent plus de 70 % des travailleurs et travailleuses de l'éducation du SCFP, les restrictions salariales ont aggravé l'écart salarial entre les sexes en Ontario.
Les travailleuses de l'éducation sont plus susceptibles d'occuper des emplois dont le revenu annuel est inférieur à celui des hommes. Selon une récente enquête réalisée par le SCFP auprès des travailleurs et travailleuses de l'éducation, 89,9 % des femmes gagnent moins de 50 000 $ par année, comparativement à 60,9 % des hommes. De plus, 98 % des femmes gagnent moins de 60 000 $ par année comparativement à 91,1 % des hommes.
Les femmes sont également surreprésentées dans les postes où le revenu annuel est limité par des emplois à dix mois ou par des mises à pied temporaires chaque année pendant le congé de décembre et la relâche de mars.
« Difficulté à payer le loyer. Le prix des loyers a doublé au cours des dix dernières années. Mon appartement de deux chambres coûte 2 300 dollars par mois. La nourriture a augmenté. Le prix des maisons a augmenté. Le prix des voitures a augmenté. Le prix de l’essence a augmenté. Nos salaires n'ont pas augmenté en conséquence ».
—Préposé à l’entretien
Le salaire des travailleurs et travailleuses de l'éducation a pris du retard sur la croissance économique
Une décennie de restrictions salariales et de maintien des augmentations de salaire en deçà de l'inflation est venu piger près de 1,3 milliard de dollars dans la poche des travailleurs et travailleuses de l'éducation du SCFP. De 2012 à la fin de 2021, les augmentations de salaire des travailleurs et travailleuses de l'éducation de l'Ontario n'ont totalisé que 8,8 %. Au cours de la même période, l'inflation totale était de 19,5 %.

Salaire des travailleurs et travailleuses de l'éducation par rapport à l'inflation 2012-2021 (composé)
« Je dois occuper deux emplois pour gagner assez d'argent pour survivre. J'ai de quoi manger. Je peux faire des économies, etc. Mais, ce n'est que parce que j’ai un deuxième emploi ».
—Employée de bureau
« Je suis une personne de métier qui gagne 15 à 20 $ de moins de l'heure que ce que je gagnerais dans le secteur privé. Nous sommes à la recherche de gens de métier pour travailler pour le conseil scolaire et personne ne postule car les salaires sont trop bas ».
—Personne de métier
« Tout ce que je gagne sert à payer les factures. Il ne reste rien à la fin du mois. Je vis de chèque de paie en chèque de paie. J'arrive à peine à joindre les deux bouts ».
—Aide-enseignante
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